5 rituels d’écriture au CP
10 min. de lectureÉcrire au CP est un challenge ! Elaurys a fabriqué pour ses élèves des cartes à écrire. Avec elles, ils consolident de manière progressive et ludique des compétences en production d’écrit.
Écrire au CP est un challenge ! Elaurys a fabriqué pour ses élèves des cartes à écrire. Avec elles, ils consolident de manière progressive et ludique des compétences en production d’écrit. Découvrons les 5 rituels d’écriture d’Élaurys.
Pour que mes élèves explorent les différentes dimensions de l’écrit, j’utilise des cartes à écrire. C’est un matériel simple, très riche en possibilités.
Les cartes à écrire associent un mot et une image sur un thème donné.
Pssst… Lorsqu’un élève a du mal à entrer dans l’activité, je lui laisse choisir le thème des cartes, le support d’écriture ou encore le camarade avec qui travailler. Focalisés sur l’aspect ludique des cartes à écrire, les élèves sont motivés et se révèlent même parfois audacieux.
Les cartes à écrire permettent aux élèves d’entrer progressivement dans le monde de l’écrit. Découvrons ensemble 5 rituels que je mets en place dans ma classe de CP.
1. Le rituel de la copie
L’usage le plus immédiat des cartes à écrire est la copie des mots.
Je propose plusieurs supports d’écriture selon les besoins et les progrès des élèves :
- les cahiers
- l’ardoise
- les lettres mobiles
- les lettres magnétiques
- le sable.
Les élèves apprennent à reproduire les lettres, puis les mots.
2. Le rituel de la transcription
Les cartes à écrire montrent aux élèves plusieurs manières d’écrire :
- majuscules d’imprimerie
- lettres scriptes
- lettres cursives.
Les élèves sont ainsi amenés à établir des correspondances entre les différents types d’écriture.
3. Le rituel de la production d’écrits
Les cartes à écrire sont un moteur pour la production d’écrits. Elles peuvent servir de point de départ créatif d’une phrase ou d’une histoire.
Cela permet aussi aux élèves de vérifier l’orthographe et d’enrichir leurs productions initiales.
Enfin, cela soulage leur mémoire de travail quand ils élaborent un écrit plus long.
Par exemple, un élève a consulté une carte à écrire pour ajouter « Le rat » à sa phrase initiale « Riri mange du fromage ».
4. Le rituel phonologie et orthographe
Les cartes à écrire me permettent de travailler les associations lettres-sons et d’initier mes élèves à l’écriture de recherche.
J’utilise pour cela des cartes muettes, sans texte. Ce sont les élèves qui les complètent au feutre d’ardoise.
Un trait figure une lettre.
J’utilise un code couleur pour que les élèves associent les sons et les syllabes. Les sons complexes sont en couleur. Par exemple, le gris représente une lettre muette, le son [eu] est bleu, [on] est marron, etc.
Plus largement, les élèves peuvent utiliser les cartes pour s’entraîner à épeler les mots. Ils mémorisent l’orthographe des mots rencontrés en classe.
Les modalités d’apprentissage sont déclinables à l’envi : dictées à plusieurs, copies cachées auto-correctives, défis d’épellation ou encore des jeux de mort subite.
Les jeux de mort subite sont des défis où une réponse erronée élimine d’emblée le participant : au terme de x rounds, le dernier enfant ou la dernière équipe alors en lice est déclaré champion/championne.
5. Le rituel grammatical
La manipulation des cartes permet enfin d’aborder très tôt les premières notions grammaticales en lien avec le nom : le genre, le nombre, les pronoms, etc.
Les cartes à écrire sont donc un matériel simple et polyvalent. Les élèves apprennent à copier, transcrire, épeler, dicter, mémoriser, écrire, chercher.
Des élèves de différents niveaux peuvent tout à fait poursuivre les mêmes objectifs d’apprentissage dans tous les aspects de la langue écrite.
Crédits photo : Elaurys avec les cartes à écrire des éditions Quelle histoire