Le mot toundra signifie « terre stérile ». La toundra est la végétation des milieux polaires. Elle est présente au nord du Canada et dans d’autres pays comme le Groenland, l’Islande, la Russie et la Finlande.
Les caractéristiques de la toundra
La toundra s’étend entre la forêt (appelée taïga) et les calottes glacières. Son climat est rude, le temps est très sec. Il s’accompagne de vents violents et d’un manque de soleil. Situé au nord, il peut y faire nuit 163 jours par an (un an dure 365 jours).
La toundra se présente comme un tapis d’herbes et de mousses. Il y a également du lichen. Il s’agit d’une croûte qui se forme sur les rochers ou les troncs d’arbres. Le lichen est à la fois une algue et un champignon. On y trouve aussi des arbres-nains qui ne dépassent pas les 40 centimètres.
Le sol de la toundra comporte une fine couche glacée, de 25 centimètres à 1 mètre. Elle gèle et dégèle tout au long de l’année en fonction des températures. Sous cette fine couche de glace, se cache le pergélisol. On l’appelle aussi « permafrost » en anglais. Le pergélisol est une couche de glace très épaisse qui reste gelée en permanence.
Les stratégies des plantes pour résister au climat
Pour survivre dans la toundra, les plantes ont développé des caractéristiques de résistance.
Pour se protéger des vents, les plantes de la toundra sont petites. Elles poussent à plat, près du sol. On les retrouve souvent près d’un rocher ou d’un os de bœuf musqué, afin de se protéger du vent. Les plantes ont besoin de chaleur pour vivre ! Elles se blottissent les unes contre les autres pour se tenir chaud. Ainsi, la forme des fleurs, des feuilles et des tiges s’adapte à une vie dans l’Arctique.