CARLA indique l’adresse de son copain Inuit à Rémy Marion qui nous guide à travers le village.
Nous sommes étonnés de voir des voitures, une épicerie et une école dans ce si petit village inuit du bout du monde.
“Il y a seulement 55 élèves de la maternelle jusqu’à la douzième année (c’est l’équivalent de notre 6ème au collège). Puis, les enfants doivent partir à Iqaluit pour poursuivre leur scolarité” explique Rémy Marion. “Il y a aussi un aéroport pour permettre le ravitaillement du village en hiver”.
On apprend qu’ici, tout marche au fioul, le chauffage et les véhicules. Il faut donc acheminer cette énergie fossile en bateau.
Des poissons, ombles arctiques, capelans, flétans et quelques peaux d’animaux sèchent dehors.
“Les Inuits chassent beaucoup le phoque, le béluga, le narval, le caribou, le bœuf musqué…” explique Rémy Marion.
“Et ça a quel goût le caribou ?” s’interroge Brabrabra.
“Le goût de gibier !” répond Rémy Marion, ce qui laisse Brabrabra perplexe. “C’est sûr que ça doit être très différent d’un hamburger !” réfléchit-elle.
Il y a du monde devant le supermarché. Il faut dire que c’est l’un des lieux les plus importants du village !
C’est ici que les habitants achètent tout ce dont ils ont besoin : nourriture, vêtements, outils de chasse et de pêche. Ils peuvent aussi passer des commandes qu’ils recevront par bateau lors des prochains ravitaillements. Parfois, une commande peut mettre une année à être acheminée jusqu’à Resolute Bay. Il faut alors prendre son mal en patience !
Les Inuits portent des vêtements à la mode, des baskets, des lunettes, des jeans…
Leurs capuches sont entourées de poils pour bien se protéger du vent.