Sur les bords du lac Gatún, en plissant les yeux, on aperçoit des dizaines d’animaux qui se cachent dans les arbres : des singes, des oiseaux, des papillons, des grenouilles… Les couleurs vives des plumes se mêlent aux feuillages.

Et oui, le Panama abrite des milliers d’espèces animales et végétales. Un nombre incalculable de papillons, des mammifères, des reptiles, des poissons, des insectes venus d’Amérique du Nord et du Sud vivent là-bas.

Les oiseaux sont nombreux à faire le voyage de l’Amérique du Nord au Panama pour passer l’hiver au chaud. On appelle ça : la migration.

Nous arrêtons nos bateaux quelques kilomètres plus loin pour mettre pied à terre.

Le paradis de Felix, nous laisse bouche-bée. Nous sommes en pleine jungle. Au-dessus de ma tête, un paresseux se balance nonchalamment.

Felix nous fait prendre un petit chemin entre les arbres, jusqu’à une magnifique cascade. Nous en profitons pour nous baigner en pleine forêt tropicale ! Félix chante des chansons panaméennes et nous montre quelques pas des danses les plus célèbres au Panama. Nous nous préparons au carnaval. On s’essaye à la mejorana et au punto, mais ce n’est pas évident les pieds dans l’eau et les bras s’accrochant aux branches basses !

Cette nature indomptable est si proche des gratte-ciel de Panama City… Pourtant ici, on n’entend que les crissements des feuilles entre les mains et les pieds agiles des singes ou les rires des perroquets.

C’est alors qu’un cri d’un tout nouveau genre, entre le singe et le pélican, déchire le silence de la jungle. CARLA qui mangeait son sandwich sous un arbre a attiré l’attention de dizaines d’estomacs gargouillants… Une ribambelle de singes l’entourent et s’approchent avec appétit.

CARLA bondit dans tous les sens, effrayé. Les singes doivent penser qu’il veut jouer. Pauvre CARLA… Nous lui courrons après jusqu’au bord du canal.

C’est alors que Brabrabra dégaine son Brabra 9 Robot Fish pour attirer l’attention des capucins. Elle le pose à terre et le pilote grâce à sa télécommande.

Zip, zip. Le poisson robot secoue ses nageoires et les singes laissent tomber le sandwich, fascinés par ce nouveau jouet. Comme ils s’approchent avec un peu trop de vitalité, Brabrabra fait plonger Brabra 9 Robot Fish dans l’eau, pour le mettre en sécurité… Enfin presque.

A peine plongé dans l’eau du canal, le robot photographie une eau troublée, comme si quelque chose remuait la vase pour en faire des blancs en neige…

Felix, CARLA, Brabrabra et moi sommes penchés sur l’écran de la télécommande du robot, qui nous transmet les clichés en temps réel. Stupéfiant ! On aperçoit des dizaines de petits poissons s’enfuyant dans tous les sens, puis une sorte de dentier avec de la salade entre les dents… Pouah !

« Ouah ! C’est un alligator » s’écrie Brabrabra, apparemment experte en dentitions d’animaux.

Elle fait un zoom avec son robot et Clic !

C’est alors que l’écran de la télécommande devient tout noir. On entend de drôles de crouic, crac, gloups ! L’alligator a avalé Brabra 9 Robot Fish.

« Oh… Il n’a vécu que 4 minutes », constate Brabrabra en fixant l’horloge de la télécommande. « Au moins, il te reste la photo-souvenir » positive CARLA.

Et puis, au fond, ce qu’elle aime Brabrabra, c’est bricoler.

Il est temps de reprendre la traversée les amis ! Sinon, le carnaval nous passera sous le nez.

Une bonne heure plus tard, nous accostons à Balboa, le port de Panama City. Edwin Fernando vient nous chercher avec son papa, Jose.